Le président ukrainien, qui se trouve en Turquie mardi, a rappelé que Kiev ne reconnaîtrait aucun accord conclu sans elle.
Donald Trump a critiqué Volodymyr Zelensky, président ukrainien, le qualifiant de "dictateur sans élection" et suggérant qu'il risque de perdre son pays. Zelensky, qui dispose d'un taux d'approbation de 57 % selon un sondage récent, a répondu en accusant Trump de se trouver dans un "espace de désinformation russe" et en affirmant que l'Ukraine n'est "pas à vendre". Trump estime que la Russie a les "cartes en main" dans les négociations, en raison des territoires occupés.
Vladimir Poutine a affirmé que la Russie est prête à reprendre les négociations, accusant les Européens de cesser tout contact avec Moscou, tandis que Kiev dément une nouvelle attaque russe.
Emmanuel Macron a souligné la position claire et unie de la France sur l'Ukraine et la sécurité européenne, soulignant le besoin d'un effort commun pour une paix durable. Il a également mentionné que l'aide à l'Ukraine aura des conséquences sur les finances publiques françaises, avec un débat prévu au Parlement en mars.
Volodymyr Zelensky espère une rencontre "constructive" avec Keith Kellogg, l'émissaire américain, malgré les critiques de Trump. Les réactions aux propos de Trump ont été mitigées : certains républicains américains ont soutenu Zelensky et critiqué Trump, tandis que des démocrates comme Chuck Schumer et Dick Durbin ont condamné ses déclarations, les qualifiant de "dégoûtantes" et d'insultes aux Ukrainiens morts pendant la guerre.
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a également exprimé son soutien à Zelensky, soulignant sa légitimité démocratique.
